les familles

altOn raconte que Saint LHOMER (ou LAUMER), né à Neuville la Mare au 6ème siècle, abbé de Micy, décida de se retirer dans la forêt du Perche afin de devenir ermite.  Passant par Chartres, cet homme remarquable de vertu, de bienveillance et de gaîté fut promu à de hautes responsabilités économiques. Toutefois, il revint à son idée d’origine, abandonna les affaires temporelles et s’enfuit de Chartres.

altIl participa activement à l’évangélisation de la Normandie. De nombreux lieux portent trace de son passage ou de son souvenir, diversement orthographiés (L’homer, Lomer, Laumer, altLhaumer, Lô, Omer…).

 


On raconte encore que, dans le village du Pas-Saint-L’homer, une pierre dans la sacristie de l’église aurait gardé la trace de son «pas», par lequel il aurait ordonné le lieu de la construction de cette église vers 558. Les vitraux en racontent l’histoire.



De ce pas, nous avons fait une photo. Celle ci n’est pas très représentative, mais il est désormais à peu prés sûr que Saint-Lhomer avait un grand pied.

Saint Lhomer fonda ensuite deux monastères.

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Le premier à Belhomert. Là, on raconte qu’ayant converti une bande de voleurs, ceux-ci amenèrent à lui du monde. Il s’agissait de rudes gaulois, ayant déjà vaillamment résisté aux envahisseurs romains et francs dans leur forêt impénétrable, guidés par ceux qui restaient de fiers druides, et que rien n’avait fait plier jusqu’alors. Or, tous ceux-ci voulaient profiter de son exemple et de son enseignement.


altaltMais Saint Lhomer s’enfuit encore, perturbé par de trop nombreuses visites, et alla se cacher à  Corbion, où il fonda un nouveau monastère (moutiers), qui devint Moutiers-Au-Perche.



Saint LHOMER était un saint habilité à faire des miracles. Il fit changer de place un chêne qui le gênait, éteignit un incendie, ouvrit des portes fermées, ralluma les lampes qui s’éteignaient, prédit le saccage de Chartres et soigna des paralytiques.


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En effet dans une haie bordant un champ du village de « la Madeleine Bouvet », se trouve encore une pierre, que l’on appelle « fontaine de saint-Lhomer ».


Après trois ans de recherches, nous avons retrouvé cette fontaine.

 

 

Il s’agit d’une Grosse Pierre, en fait un énorme bloc de pierre dure,  comme on en trouve dans cette région, up peu surélevé par rapport au niveau du champ. Elle comporte un trou, peu important par rapport à l’importance de la surface visible de la pierre. On dit qu’il est perpétuellement rempli d’eau. D’après la légende, cette eau avait le pouvoir de guérir les fièvres et les douleurs aux jambes.

 


Tout y est calme. C’est un trou de verdure oublié où chantent le vent et les oiseaux, où l’eau scintille doucement sous les feuilles d’arbres.

Dans l’eau miraculeuse nagent des feuilles mortes, des libellules et des têtards. Le tout parfaitement bio.

 

 

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Nous avons  répertorié pour l’instant deux statues représentant notre saint.

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Cette statue (à droite) est celle représentant Saint Lhomer dans la paroisse Saint-Germain Saint- Lhomer. On remarque que la statue est munie d’un bâton, signe distinctif des voyageurs.

 

 

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Et voici (à gauche) celle de l’église du Pas-Saint-L’homer, qui sort de l’église lors des processions annuelles.Un jeune garçon est alors chargé de porter « le bâton » que l’on voit ici nettement.

 

 

 

 

 

 

 

Il est donc possible que nos ancêtres soient venus d’un de ces anciens lieux placés sous ce saint patronage et en aient pris le nom. Il peut également s’agir d’un prénom attribué lors d’un baptême et qui a suivi les descendants. 

Saint LHOMER, orthographié aussi LAUMER, est fêté le 19 janvier, jour où il rendit l’âme, âgé dit-on, de plus de 100 ans. Ainsi qu’en témoignent les vitraux,


il est mort à Chartres en 595. Enterré en ce lieu, sont corps fut ramené clandestinement à Corbion par ses fidèles.


Vers 873, ses reliques furent transférées de Corbion à Blois par les moines qui fuyaient les normands. On leur attribua la Chapelle Saint Calais. Au siècle suivant, un monastère fut bâti, et la l’abbatiale fut dédiée à Saint Laumer.
En 1114 elle fut détruite par un incendie, puis reconstruite. Il semble que les reliques aient été sauvées puisqu’elles auraient été déposées dans une des nouvelles chapelles en 1186 en présence du comte de Blois. Les moines bénédictins durent quitter l’abbaye après la Révolution en 1791.
A ce jour, l’église est vouée à Saint- Nicolas, mettant fin au périple de celui qui fut, de son vivant ou après la mort, un moine voyageur.

 

 

 

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