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les freres giraud

Pierre Jean dit Raoul Giraud (1876-1963)

Il est appelé pour son service militaire en 1897 au 14ème R.A.P (régiment d'artillerie à pied). Puis il passe à la 18ème section d'Etat Major et de recrutement où il passe caporal puis sergent. Il est mis en disponibilité en 1900 mais  accomplit des périodes d'exercices ou d'instructions à la 18ème section, puis à Saintes, à Tours...jusqu'à sa mobilisation le 1er aout 1914, au P.B du 18ème C.A dans les Vosges. Il est désigné pour être affecté à une autre formation de la 5ème armée, puis en 1916 au T.B (troupeau de bétail) de la 67ème D.I, il devient officier d'approvisionnement au Q.G de cette 67ème D.I, où il est promu officier d'administration de 1ère classe.

Campagnes : les Eparges, bataille de Woevre, Champagne, Verdun, la Somme, l'Aisne, la Picardie.

Croix de guerre avec étoile de bronze en 1918 :

"Officier qui depuis le début de la campagne et dans les emplois les plus divers n'a cessé de faire preuve d'un dévouement et d'une activité de tous les instants. A, pendant le mois d'aout 1918, assuré l'exploitation des ressources locales et la récupération du matériel agricole dans un village en 1ère ligne violemment et fréquemment bombardé, tout en continuant à remplir à la satisfaction générale, les fonctions d'officier d'approvisionnement du Q.G et de gérant de la coopérative."

Il est démobilisé le 28 janvier 1919 mais reste maintenu dans les cadres, avec des périodes d'instruction. En 1928 il est promu capitaine. Il est rayé définitivement des cadres le 8 juillet 1939

 Fernand Giraud (1882-1960)

En 1914 il appartient à la 8ème compagnie du 18ème escadron du train des équipages, service automobile du 18ème corps d'armée basé à Bordeaux. La guerre fait suite pour lui à sa conscription qui a duré plusieurs années ; il porte le grade de maréchal des logis.

En mars 1915, il est désigné pour suivre des cours de l'école d'instruction de Beauvais avec 50 autres sous officiers. Il ressort de cette formation avec le grade de sous lieutenant et la fonction de chef du service automobile du  quartier général du 18ème C.A. En 1917, il est promu lieutenant. Il devient chef du service automobile de la 132ème D.I puis du 34ème Corps d'Armée, enfin adjoint de la DSA  de la 6ème armée.

Campagnes : bataille e la Marne, Chemin des Dames, Verdun, l'Aisne.

Nous connaissons la nature de son action par l'extrait de l'ordre n°29 du QG en date du 15 décembre 1918 :

"Le lieutenant colonel Marty, chef du l'Etat Major du 18ème C.A cite à l'ordre de l'Etat Major : Giraud Fernand, lieutenant commandant le service automobile du C.A

Officier du service automobile aussi modeste que consciencieux et brave. S'est toujours offert étant sous officier au début de la guerre pour conduire les officiers envoyés en mission aux points les plus dangereux. S'est distingué depuis comme officier dans maintes circonstances en particulier en avril 1918 en allant sur la ligne des postes avancés sous le feu des mitrailleuses ennemies essayer de dépanner une auto-mitrailleuse signalée en panne."

Il est démobilisé le 1er mars 1919 mais demeure réserviste. Il est rappelé en mission en 1921, puis en 1924. En 1926 il est affecté comme officier de réserve  au 17ème escadron du train des équipages militaires, par décision ministérielle parue au JO du 26 juin, décision renouvelée au JO du 28 septembre 1828. Il sera ENFIN rayé des cadres le 7 juin 1939. 

 

Jean Gaston Giraud (1878-1962)

 
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altAprès avoir été ordonné prêtre en 1902 et exercé successivement sa prêtrise à Talais, Langon et Bordeaux, il est incorporé en 1914 au 144ème Régiment d'Infanterie basé à Bordeaux et à Blaye.
En tout début de conflit il est à la 18ème section territoriale d'infirmiers et voyage dans les trains sanitaires, la Pallice, Nantes
 
En 1916 il devient aumonier volontaire du GBC (brancardiers) du 18ème C.A. Ensuite basé à Verneuil début 1916,  il est avec le 144ème et le 57ème R.I qui prennent une part importante dans les combats du Nord Est de la France : l'Aisne (Fismes, Longueval, Verneuil, Vendresse) puis à Verdun (Fort de Valmy, Redoute de Thiaumont, Fleury), et dans les combats de l'Argonne.
 
En 1917, le régiment est envoyé dans la Somme puis au célèbre Chemin-des-Dames, et en Alsace, en Champagne jusqu'en 1918 (plateau de Vauclerc, les Casemates, Hurtebise).
Gaston est fait prisonnier le 3 juin 1918 et se retrouve en captivité à Graudenz en Pologne (actuel Grudziadz) dont il sera libéré le 3 janvier 1919
Retour en France, après un long périple par la Hollande où il embarque à Flessingue pour débarquer à Dunkerque, puis traverser tout le pays pour rejoindre Bordeaux.
 
Chevalier de la Légion d'Honneur
Croix de Guerre
 
Malheureusement, il est rappelé très vite par l'armée du Rhin où il est incorporé successivement au 5ème puis 21ème régiment des Dragons, du 30 octobre 1920 au 30 mars 1921.
 
Enfin démobilisé, il rentre à nouveau en France et est envoyé comme curé puis Doyen de la paroisse de Castillon-la-Bataille où il restera jusqu'en 1950, date de sa démission.

 Le portrait de Gaston en vitrail dans l'église de Castillon la Bataille (cliquer dessus pour agrandir).

 

 

 

 

 

 

 

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